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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 14:27

          Durant nos trois semaines dans l’ouest américain, nous nous attendions à rencontrer les cowboys et les indiens. En fait, même si nous avons fréquemment croisé les descendants des indiens navajos, facilement reconnaissables à leurs « peaux rouges », le peu d’autochtones bottés et chapotés, nous avait laissé sur notre faim.

Incroyablement, c’est dans le Rio Grande Do Sul, état situé à l’extrême sud du Brésil, que nous avons rencontré de vrais Cowboys. Ceux là s’appellent « gaùchos» (prononcez gaouchosse) et fiers de l’être. Tête haute toujours couverte d’un chapeau rond, foulard rouge donnant l’air sympathique, bottes de cuir à toutes épreuves et pantalon bouffant, le gaùcho monte à cheval comme d’autres font du vélo, manie son lasso avec dextérité et attrape les tatous à mains nues par la queue. Seul B mol, les gaùchas sont quasi invisibles. Quelques fugaces apparitions nous ont confirmé leur existence, sont-elles cachées où tout simplement timides? Le mystère subsiste.

 


Le routard en mal de sensations fortes appréciera l’omission du danger à cheval par le gaucho. On s’explique. Quand on monte à cheval depuis l’âge de deux ans, que l’on participe à des concours de lassos à six et que l’on pratique le rodéo depuis l’adolescence, on a tendance à oublier que monter à cheval n’est pas inné. Et, lorsqu’une bande de novices français vient vous demander une ballade, et bien, on réquisitionne les chevaux de la ferme, on oublie la bombe et les contrats d’assurance, puis on lâche tout le monde au galop sur les terres qui font sa fierté. Heureusement, notre chère belle sœur, Marie, nous avait enseigné quelques rudiments d’équitation, mais malgré ça, il a fallut bien s’accrocher. Chez les gauchos, il n’est pas question de tomber. Si c’est le cas, vous êtes la risée de toute la troupe et vous êtes contraint de planter un figuier à l’endroit de la chute.

C’est donc à dos de chevaux, lancés à pleine vitesse que nous avons découvert des étendus plus vertes qu‘un gazon anglais, des marécages et des ruisseaux qui courent le long des collines.

 


       Sans l’organisation hors pair de notre ami François qui vit au Brésil, nous n’aurions sans doute jamais mis les pieds dans ce coin du Brésil. A vrai dire, ça ressemble à tout sauf à l’image qu’on peut se faire de ce pays quand on est français. Nous avons été totalement subjugués par les paysages et l’ambiance qui règne sur les hauteurs du Rio grande et notamment en son point culminant, le Monte Negro.

 

L’intérêt que portent les gaùchos pour la viande est aussi un atout majeur pour des backpackers amateurs de repas à volonté. Tous les soirs, après quelques verres de liqueurs maison, nous avons eu droit a de véritables banquets composés de viandes succulentes servies par le patriarche des lieux. Ambiance garantie lors de ces repas sous fond de musique folklorique locale ventant le plaisir du Churrasco (viandes grillées au barbecue, spécialité du sud du pays) alimentée par les anecdotes de cheval de la journée.

Plus tard, il était temps de regagner nos chalets en traversant la cour de la ferme éclairée par des milliers de lucioles. Puis, nous plonger dans nos lits douillets et se rêver cavalier.


          Au cours de ces trois jours à l’écart de la civilisation et du tourisme classique, nous avons éprouvé cette sensation étrange d’être ailleurs à un autre temps. Ce sentiment indicible tant recherché par le voyageur…

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 05:27

P1060083, première mise en ligne par T&C World Tour.
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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 05:20

            Tout d’abord, nous voulions vous remercier pour vos messages pleins d’humour et de sympathie, chaque message nous encourage à continuer l’écriture et la publication des photos. Comme vous nous le signalez dans les messages, les articles se font plus rares. Il ne s’agit pas de mauvaise volonté de notre part.

Le problème, c’est qu’au Brésil, les connexions Wi Fi sont rares, surtout dans les coins reculés, il est donc difficile de transférer nos photos et d‘assurer des sessions Skype. Plusieurs articles relatant notre voyage sont déjà dans la boîte, mais il n’est pas question de les diffuser sans photos. Ci-dessous, vous trouverez des articles et photos qui datent déjà d’un mois, jusqu’alors, il nous était impossible de les mettre en ligne.

Aujourd’hui, nous sommes arrivés à Buenos Aires en Argentine après 44 heures de bus, ouf! Du coup, nous profitons d’une connexion de qualité pour mettre à jour le blog. Sachez que nous venons de passer un mois sans répit à traverser de long en large le sud du Brésil.

Pour faire court, ça a commencé à Rio, puis Iguaçu (chutes d’eau situées à la frontière Paraguay-Brésil-Argentine), suivi de trois jours à cheval dans le Rio Grande chez les Cow boys locaux, les gauchos. Finalement, après le mariage de nos amis fêté en grande pompe à Porto Alegre, nous avons terminé le périple brésilien sur les hauteurs d’Ilha Grande, île sauvage située en face de Rio qui abrite les plus belles plages du Brésil.

Pour consulter les articles dans l'ordre chronologique, commencez par l'article sur Miami puis remontez jusqu'à celui des chutes d'Iguaçu. De plus,si vous voulez profiter de toutes nos photos (plus de 50 ajoutées ce jour), pensez bien à cliquer sur les photos du blog et accéder ainsi aux albums hébergés sur le site Flickr.
ENJOY!
P.S: pour pouvoir répondre personnellement à Mme Cov. ainsi qu’à l’équipe à votre écoute, merci d’ envoyer vos adresses mails à

MAZEL.THOMAS@YAHOO.FR

. Après deux mois de voyage la mémoire joue des tours !

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 05:12

    Depuis toujours, on nous bassine avec les chutes du Niagara. Alors, comprenez notre surprise, quand tout fraîchement débarqués à Foz de Iguaçu, les chutes du coin nous sont présentées comme les plus grandes du Monde. Inutile de tenter une comparaison, il paraîtrait que celles du Niagara à côté sont ridicules.

 

Pour en avoir le cœur net, il n’y a qu’un moyen , aller vérifier.

Avant de vous livrez nos impressions, un peu de géographie. Les chutes sont situées à la frontière entre le Brésil (Iguaçu) et l’Argentine (Iguazu). Profitant de l’attrait touristique du coin, chaque pays a développé son côté des chutes. La compétition est rude. Si l’Argentine détient le plus de chutes, le Brésil peut se vanter d’emmener le visiteur au cœur même de la plus impressionnante d’entre elles. Du coup, nous décidons de visiter les deux côtés.

 

Notre passeport tamponné, nous entrons sous une pluie tropicale du côté argentin . Mise en bouche idéale, nous traversons une forêt peuplée d’une faune peu farouche : singes, coatis, vautours, toucans, piverts, araignées, chenilles et une multitude de papillons très tactiles. C’est le moment d’utiliser le mode macro de l’appareil photo sur ces pauvres insectes. Mais si cette faune nous semble amicale, elle peut aussi et surtout se montrer hostile. Par exemple, il est interdit de toucher aux troncs des arbres sous peine de toucher une chenille urticante et la lotion anti-moustiques est de rigueur.

A chaque point de vue, les chutes sont plus impressionnantes plus majestueuses! Le spectacle est tout juste grandiose. Cerise sur le gâteau, le dernier point de vue surplombe la Gargantua del diablo (« la gorge du diable »). Elle mérite bien son nom, ici nous sommes sous une pluie torrentielle dégagée par les tonnes d’eau qui s’écrasent plus bas.

 

Le côté brésilien, bien que moins étendu, mérite le détour pour le point de vue incroyable qu’il offre au cœur de la gorge du diable. Soufflés par la force de l’eau, nous rentrons trempés des pieds à la tête. Une vraie douche tropicale! Pour être honnêtes, ce n’est pas désagréable quand on a goûté à la chaleur régnant ici.

 

Rassasiés par tant d’émotions, nous suivons un sempiternel besoin d’évasion et prenons la route vers une contrée encore inconnue : la terre des gauchos. Hi Ha!

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 05:11

P1070262, première mise en ligne par T&C World Tour.
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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 04:57

P1050405, première mise en ligne par T&C World Tour.

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 04:57

     Depuis deux semaines, nous sommes sur les terres du président Lula, le Brasil (prononcer « braziou » ).

Pour les « gringos », comme ils nous appellent, ce pays évoque beaucoup d’images et d’idées qui sont parfois clichés, ou pas ! Par exemple, nos deux semaines d’immersion complète peuvent être résumées en une phrase : Après une journée passée sur le sable brûlant des criques bordées par la forêt subtropicale, quelques jus (Sucos) de mangue et passion avalés, il est temps de chausser nos Havaianas pour danser la samba de roda. Jusqu’à l’aube, deux carreaux de plus dans cette mosaïque de couleurs et d’âges chauffée à blanc par la caipirinha. Ca se passe à Trindade, petit village balnéaire où les paulistas (habitants de Sao Paulo) se ruent le weekend pour trouver le repos des plages idylliques le jour et l’ambiance festive la nuit. Ca continue à Rio ou les fêtes plus délurées les unes que les autres compromettent nos journées de visites. Du coup, nous avons loupé le Corcovado!

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 04:53

     Fêtes, plages, farniente…connaissant les deux cocos, vous n’en attendiez pas moins de nous. Mais, sachez que la culture et les visites sont aussi au programme.

Sur notre route, nous avons séjourné à Paraty, ancienne ville coloniale oubliée pendant plusieurs siècles. Elle bénéficie, ainsi, d’une centre historique dont la conservation est remarquable. On se laisse guider par ses ruelles pavées de granit, bordées par de blanches demeures ornées de volets colorés et balcons fleuris. Il n’est pas rare d’y croiser des attelages équins, et pas uniquement pour le folklore puisque les voitures y sont interdites. Un atout charme pour cette cité, qui la classe parmi nos coups de cœur brésiliens.

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 04:51

P1050031, première mise en ligne par T&C World Tour.
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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 04:47

     Evidemment, le brésil, ce n’est pas que ça. En fait, notre arrivée à Sao Paulo a été un peu effrayante. Après l’équilibre urbain de Miami, nous avons trouvé ce que l’on pourrait qualifier de chaos. Soit, 10 millions d’habitants, une chaleur accablante, plus de mille lignes de bus (non climatisés), un tracé de métro anecdotique, des favelas au pieds des buildings coiffés d’héliports, des voitures lancées à pleine vitesse ignorant les feux rouges…Concernant l’insécurité, il s’agit de rester vigilant sans tomber dans la paranoïa de l’occidental effrayé par la différence. Heureusement que les brésiliens sont serviables, ils ne sont pas avares de renseignements. Le problème, c’est qu’ils parlent portugais. Nous, un peu moins.

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